Les installations solaire thermique pour l'eau chaude sanitaire (ECS) fleurissent désormais sur la plupart des nouvelles constructions, individuelles du moins. Elles sont facilement réalisables en neuf mais aussi en rénovation. L'inclinaison de la toiture n'a pas grande influence sur le rendemment. Une orientation d'est à ouest, en rajoutant au pire un panneau, est efficace. Elles sont aussi cohérentes, et même plus rentables, en préchauffage sur des habitations collectives. La plupart des toits et des caves ont assez de place pour les accueullir.

 

C'est toutefois dommage de constater que la plupart de ces réalisations ne font que 3 ou 4 m2. Pourquoi aller dans la bonne direction à reculons ?

Soit: moins de surface égal un plus petit boiler, mais aussi moins d'autonomie. Cela à des coûts fixes presque équivalents ( échaffaudages, conduites solaires, mitigation, charge chaudière, ... ). Etre plus discret, flatter l'oeil de l'architecte, alléger le travail de l'installation et passer bêtement à côté d'une économie d'énergie polluante.

Le graphique sous-dessous montre l'apport solaire à la cuve d'une 3 m2 et d'une 6 m2.